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Ces stratégies sont issues de la PNL, une science qui s’intéresse à comment mettre notre communication interne au service de nos objectifs.
Le rapport est l’un des premiers concepts mis en place par les cofondateurs de la PNL Il s’agit de créer un climat de confiance, de respect et de sécurité
la flexibilité comportementale est la capacité de chacun à modifier son approche en fonction de la situation avec une personne à un temps donné.
La lecture de pensées, c’est le report appliqué au quotidien : croire que nous pouvons déterminer à l’avance comment nos interlocuteurs vont agir/réagir
L’ancrage se fondent sur la neuroscience et les mécanismes ou ‘programmes’ qui sont emmagasinés en chacun de nous depuis l’enfance dans un ‘inconscient’
Dans une organisation, le mot conflit est un affrontement entre des internes ,des valeurs, des actes ou des procédures, ce sont des idées qui s’opposent
Il n’est pas facile de donner une définition à la confiance en soi. Avant tout, il s’agit d’une perception que vous pouvez ressentir face aux imprévus
Le coaching d’équipe est une forme d’accompagnement collectif par un coach qui vise à faire progresser les personnes et le système lui-même
Pour créer et maintenir un vrai changement comportemental, la clé se trouve dans le déclenchement et le maintien de la motivation
l’acuité sensorielle définit le degré de perception qu’a un individu sur les changements non verbaux d’une personne, remarquer des indicateurs externes.
1. Qu’est ce que l’acuité sensorielle ?
Nous parlons d’acuité sensorielle lorsque nous percevons, nous utilisons notre cerveau pour relier des stimulations en provenance de l’extérieur (vue, odorat, …) ou de l’intérieur (sensations, proprioception…) à des représentations internes. Chez beaucoup d’animaux, et chez l’humain en particulier, la perception est liée à des mécanismes permettant de relier cette expérience à des connaissances, des savoirs, des notions… La perception est donc un processus physiologique autant que psychologique puisqu’il implique les organes sensoriels autant que le système cognitif.
De ce fait, la perception est un processus qui est pour une grande part inconscient puisque le fonctionnement des organes sensoriels et le décodage de l’information est essentiellement automatique. Et c’est également un processus conscient puisque la perception peut être d’une part dirigée, c’est le processus de l’attention contrôlée, et d’autre part faire l’objet d’une prise de conscience et d’une interprétation.
L’acuité sensorielle représente donc notre capacité à remarquer certains indicateurs externes (un changement du rythme respiratoire, la tonalité utilisée, un changement de voix, un détournement du regard…) nous indiquant qu’une action ou une situation a provoqué une réaction. L’acuité sensorielle est la première étape pour affiner nos compétences de communication avec d’autres personnes. De ce fait, l’acuité sensorielle est une compétence clé de la programmation neurolinguistique (PNL).
2. Pourquoi développer son acuité sensorielle ?
Les bons communicateurs le savent : pour faire de bonnes analyses et anticiper le comportement de l’autre, il est nécessaire de pouvoir décoder très vite les réactions de l’autre, à partir de l’observation directe. Ses capacités d’observation et de décodage sont-elles un don que l’on a en soi une fois pour toute, ou est-ce cette une compétence qui se développe ? Les sommeliers savent que le goût et l’odorat sont des sens qui se travaillent. Ils ont appris à utiliser avec finesse leur acuité sensorielle, et par un travail spécifique, ont développé la conscience de leurs perceptions. Ils ont également appris à choisir à quoi prêter attention. Les professionnels de la santé l’ont tous découvert lorsque l’apprentissage de l’anatomie les a aidé à développer leur sens du toucher pour faire des diagnostics par simple palpation du corps de leur patient.
Vous-même avez peut être été surpris par l’acuité du toucher d’un médecin lorsqu’il palpe un abdomen, d’un kinésithérapeute ou d’un ostéopathe qui sent facilement tous les « nœuds » même au plus profond de votre corps. Ces professionnels, qu’ils soient sommeliers, ostéopathe ou homme de communication ont tous découvert qu’il est possible de développer l’acuité sensorielle pour disposer de sources d’informations plus nombreuses et plus fiables, par l’apprentissage et la pratique.
3. Comment développer son acuité sensorielle?
L’acuité sensorielle est une compétence clé en PNL car elle permet de :
- Comprendre le fonctionnement de ses processus internes (activité mentale) et de ses états Internes (les émotions).
- Etablir le rapport avec une autre personne ou avec soi même (c’est-à-dire calibrer, synchroniser et guider vers un objectif).
- Evaluer la réponse du sujet à un processus de communication ou un changement (par exemple l’ancrage), de savoir si vous êtes dans la bonne direction ou non et si votre interlocuteur a atteint ses objectifs.
- Rassembler suffisamment d’information sur le modèle du monde d’une personne pour modéliser.
- Eviter les lectures de pensée pour revenir à un langage sensoriel spécifique.
Afin de pouvoir développer notre acuité sensorielle, il faut tout d’abord savoir que le sens en question est primordial. Comme un thérapeute qui apprend l’anatomie et raffine son toucher par l’expérience. Les gens sont souvent surpris de l’acuité du toucher d’un ostéopathe. Il en va de même pour d’autres thérapeutiques. Lorsque l’on s’adonne à la connaissance de l’un ou de plusieurs sens, nous sommes prédisposés à développer notre acuité (raffinement), ce qui peut, dès lors, nous donner une somme d’informations supplémentaires. La perception extrasensorielle représente un raffinement du sens et de sa connaissance.
4. La calibration :
La Calibration en PNL peut être définie comme la capacité à noter avec une grande précision ce qui se passe à l’intérieur de l’autre. En PNL, la calibration, est l’étude de l’effet qui est produit dans l’ambiance sociale qui nous entoure, en mesurant notre acuité sensorielle.
La calibration est l’une des bases les plus importantes de la démarche de découverte de la PNL. Elle permet d’améliorer sa flexibilité en sortant des stéréotypes. Mais quelles sont les limites de cela ? Peut on tout calibrer ? Est-il éthique de calibrer les personnes sans les prévenir ? Les limites de la calibration sont essentiellement celles de l’expertise de celui qui le fait, c’est-à dire de sa pratique. Plus la personne s’entraîne à calibrer les comportements avant de tirer des conclusions, et plus elle le fait facilement. Et la compétence devient peu à peu inconsciente, s’intégrant aux autres compétences de communication de la personne. Et rapidement, la personne fait plus confiance à ses propres sens pour mieux comprendre les réactions des autres, tout en évitant les « lectures de pensées » hasardeuses.
Les comportements qu’il est possible de calibrer sont très nombreux et la question n’est pas tant de savoir s’il est possible de tout calibrer que de savoir quoi calibrer utilement et de manière fiable. Les recherches récentes sur les menteurs efficaces démontrent que ce sont les menteurs qui sont les plus à même de détecter les comportements de mensonges. D’un autre côté, ces recherches montrent d’une part que la capacité à détecter le mensonge se développe rapidement, d’autre part qu’il existe toujours une part de « jardin secret » qui reste inatteignable. Et ceci est heureux !
Enfin, la calibration est un processus naturel : chacun d’entre nous prend le temps de découvrir les autres avant de se faire une opinion sur la personne. « Calibrer » n’est donc pas un comportement artificiel mais une manière raisonnée de faire ce que nous faisons de manière plus ou moins consciente. La technique du cadre de contraste, la bonne connaissance des indices à observer et l’entraînement sont des atouts importants pour une communication efficace.