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LA PEUR DE L’ECHEC

La peur de l’échec fait partie de la vie. L’échec est même nécessaire pour réussir. L’important, c’est de se relever après un échec et de repartir sur de nouvelles Bases. D’ailleurs, la PNL  ne reconnaît pas l’échec et le remplace par apprentissage : Il n y’a pas d’échec, il n’y a que des apprentissages.

1.La Peur de l’échec :

la peur de l'echec

La peur fait partie de nos émotions. Elle est naturelle et utile pour nous avertir d’un danger potentiel et nous protéger. Mais lorsqu’elle devient irrationnelle et ingérable, elle peut devenir très handicapante au quotidien et nous empêcher d’aborder le moindre changement (même s’il est souhaité), de mettre en place un projet, ou de passer à l’action tout simplement. L’échec étant un événement négatif, vécu de façon plus ou moins difficile, il est naturel d’en avoir peur et de ne pas souhaiter revivre la même chose. La peur de l’échec peut se caractériser par : une faible estime de soi et l’idée que l’on n’y arrivera pas ; un perfectionnisme de la réussite et de la façon d’y accéder ; un auto-sabotage pour éviter de tenter à nouveau sa chance ; un confort à ne pas s’impliquer dans de nouveaux projets à risque.

Un grave échec passé, une image de soi biaisée et dégradée ou encore un traumatisme, peuvent être à l’origine de la peur de l’échec. Cette dernière entraîne alors de nouveaux troubles. La plupart du temps, la crainte est l’expression de nombreuses névroses qui s’imbriquent de manière complexe. Elles conduisent à des états d’anxiété et de dépression graves. Il est impératif d’apprendre à identifier la peur  afin d’agir le plus tôt possible. Le principal obstacle à la réalisation personnelle est la peur de l’échec. L’individu sait que s’il rate, il va se trouver lamentable. » Cette peur s’exprime généralement par des jugements négatifs– ou par des prétextes fallacieux pour ne rien entreprendre. Nous devons également apprendre à nous méfier des idées fixes comme « je ne serai heureux que le jour où je trouverai le “bon” partenaire, le “bon” poste…

2.Signes d’êtes sujet à la peur de l’échec :

la peur de l'echec

Si la crainte d’échouer est un sentiment plutôt normal pour tout un chacun, elle peut devenir totalement paralysante et se transformer en véritable phobie. Cette  phobie est encore méconnue et souvent confondue avec un simple stress.

  • Ne jamais se porter volontaire pour leader un projet : Nous avons une image assez négative de nous-même et de nos capacités à mener à bien un projet de groupe. Du coup, quand il s’agit de nous porter volontaire pour prendre en charge un projet, nous passons notre tour.
  • Retenir que les remarques négatives : S’il y a bien une chose dans laquelle nous excellons, c’est dans le fait de nous remettre en question. Du coup, lors d’un bilan avec notre responsable, nous retenons uniquement les remarques négatives. Pire : nous n’acceptons pas les compliments !
  • Se comparez toujours aux autres et à leurs réussites : Si nous ne sommes pas véritablement envieuses, nous ne pouvons-nous empêcher de nous comparer aux autres et d’envier secrètement leurs promotions et autres réussites personnelles. Pourtant, nous savons au fond de nous que cela ne nous arrivera jamais, vu que nous évitons de nous mettre en avant.
  • A l’approche d’un événement important, se sentir physiquement mal : rougissements, hyperventilation, sueurs et maux de ventre sont notre lot quotidien quand nous devons faire face à une situation stressante.
  • Se reprocher régulièrement le perfectionnisme : notre peur de l’échec entraîne chez nous un besoin de tout contrôler quand nous sommes sur des projets de grande ampleur et un perfectionniste quasi maladif que l’on nous reproche régulièrement, car il nous ralentit.

3.Vaincre sa peur de l’échec :

peur de l'échec

Il est impossible de traverser la vie sans échec. En revanche, il est possible de décider de la façon dont ils seront perçus. Véritable leçon sur soi-même, l‘échec peut être une source de motivation et de changements inattendus pour réussir. Pour minimiser la peur de l’échec, il est préférable de : voir le bon côté des choses en tirant un enseignement positif ; envisager tous les résultats possibles ; avoir un autre plan en cas d’échec ; demander de l’aide ; penser aux regrets que l’on peut avoir si on n’essaye pas et établir des objectifs atteignables.

Prendre conscience qu’il y a un risque d’échec dans tout ce que l’on entreprend permet de relativiser ce risque et d’en tirer les opportunités positives et constructives pour soi et les autres. Afin de parvenir concrètement à vaincre sa peur de l’échec, Eh bien, pourquoi ne pas appliquer ces deux stratégies :

  • Changer sa définition de l’échec: On a appris à associer l’échec à la douleur depuis notre tendre enfance. Par exemple à l’école lorsqu’on obtient une mauvaise note, les professeurs et les parents ne sont pas satisfaits. Ce genre d’expérience nous a laissé croire que l’échec était synonyme de souffrance. Néanmoins il se trouve que certaines personnes vivent très bien l’échec car ils l’associent à l’apprentissage. Nelson Mandela a dit : « Soit je gagne, soit j’apprends. ».

En réalité il n’y a pas d’échec en tant que tel. C’est comme au Monopoly, le pire qui peut se produire en jouant est de rester à la case « départ ».  Mais dans tous les cas si je ne joue pas, je me retrouve déjà à la case « départ ». Donc je n’ai rien à perdre, soit j’avance et je réussi, soit je stagne.

  • S’entrainer à vivre « l’échec »: S’entrainer en passant à l’action pour des choses dont le résultat n’est pas important. Voici un exemple concret que j’ai appliqué : Un jour au restaurant, j’ai demandé plus de sauce gratuitement. Ici le résultat n’était pas important pour moi. Si la serveuse acceptait tant mieux et sinon tant pis car dans tous les cas je n’avais pas besoin de plus de sauce. Donc s’entrainer avec des choses dont le résultat n’est pas important va faciliter l’acceptation du rejet  qu’on pourrait recevoir. Ainsi lorsqu’on voudra demander quelque chose d’important pour nous, il sera plus facile pour nous de le faire car on sera habitué.
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