1.Que sont les Métaprogrammes ?
Compliqué d’en donner une définition claire et intelligible, On appelle métaprogramme les filtres inconscients qui orientent notre attention. Ils indiquent également la façon dont nous traitons les informations reçue et la façon dont nous la communiquons. Les métaprogrammes sont donc des processus mentaux qui contrôlent et dirigent les autres processus mentaux. Ce sont des processus de plus haut niveau qui pilotent les processus mentaux dont ils sont en charge. Des métaphores peuvent illustrer cette prise de contrôle : les métaprogrammes sont comparables à des centres d’aiguillage qui indiquent quelles voies doivent prendre les trains, ou au thermostat qui met en marche soit le chauffage soit la climatisation.
Ainsi, les métaprogrammes sont des systèmes qui contrôlent d’autres systèmes. Les métaprogrammes sont donc des processus qui pilotent, guident et dirigent les processus mentaux. En d’autres termes, ce sont les programmes de plus haut niveau (niveau méta) qui guident tous les autres programmes, définissant quel programme doit s’exécuter ou non, et quand, en lui fournissant éventuellement des informations adaptées.
La PNL, programmation neurolinguistique, utilise souvent une métaphore informatique lorsqu’elle désigne la structure de nos comportements comme des programmes. Les programmes qui prennent le contrôle des autres programmes sont des métaprogrammes. Un peu comme le processus de thermostat qui prend le contrôle de notre maison pour en réguler la température en mettant en route le chauffage ou bien la climatisation.
2. Un logiciel du cerveau pour mieux se comprendre :
La Programmation neurolinguistique ou PNL a identifié un filtre important de la réalité – le métaprogramme – dont la connaissance aide à comprendre pourquoi nous éliminons certains aspects de notre expérience et pourquoi nous nous concentrons sur d’autres. Pourquoi, par exemple, il y a des gens qui regardent un verre rempli à moitié et disent qu’il est déjà à moitié vide alors que d’autres sont plus centrés sur la moitié qui reste.
Pour la PNL, il faut plutôt chercher l’explication dans ce qu’elle nomme les métaprogrammes, sorte de logiciels du cerveau, qui traitent les informations, les classent et déterminent ce qui va retenir notre attention et ce que nous allons éliminer, étant donné le trop grand nombre de stimulations qui arrivent en même temps à nos sens.
La réponse à des questions toutes simples pourrait ainsi vous révéler des clefs importantes pour nous aider à mieux nous connaître, à comprendre nos collègues de travail et nos proches et à communiquer plus efficacement avec eux surtout. Nous comprendrons mieux pourquoi le comportement d’individus placés dans une même situation peut-il être si différent.
3. Les principaux métaprogrammes :
Ci-dessous, une liste des principaux métaprogrammes. Il en existe beaucoup d’autre, mais déjà, la connaissance et la maîtrise de ceux-ci, nous permettront réellement de savoir un peu mieux qui nous sommes :
- Le cadre de référence interne/externe: Ce métaprogramme est particulièrement important. En gros, quelqu’un qui a un cadre de référence interne est quelqu’un qui prend les décisions par lui-même, n’attend pas l’aval d’autrui, est généralement sûr de lui et se fiche assez bien du regard des autres car il sait ce qui est bon pour lui. Généralement, il n’écoutera pas ce que les autres lui diront. Il est assez compliqué de faire changer un individu en référence interne, l’idée et la solution doivent venir de lui. Pour un référent externe…c’est complètement l’opposé ! Il sera peu sûr de lui, demandera toujours l’avis des autres au risque de ne pas savoir prendre de décision. Pour le coup, le référent externe ressemble plus à une girouette. Pour caricaturer, avec lui, c’est le dernier qui a parlé qui a raison.
- Branchement interne ou branchement externe : A ne pas confondre avec le métaprogramme précédent. Ici, branché externe signifie qu’un individu va recevoir l’information qu’on lui communique de manière objective. Il ne se fait pas de films. Tandis qu’un branché interne va déformer grandement cette information par le prisme de sa subjectivité. Le branché externe laisse libre court à son interprétation. Il va adapter ce qu’il ressent, lui, à la déclaration de l’autre.
- Optimiste/pessimiste: nous voyons généralement le verre vide ou plein ? Avant de démarrer une aventure nouvelle, nous nous disons : on ‘y arrivera ou alors c’est impossible ?
- Evitement/ Aller vers: Là aussi c’est encore une fois c’est très simple. Faisons-nous les choses pour éviter quelque chose ? Ou alors, faisons-nous les choses pour acquérir quelque chose d’autre ? Ce métaprogramme est terriblement important en ce qui concerne les questions de motivation. Est-ce que je me mets au sport parce que ça me donnera une forme olympique ou est-ce que je me mets au sport pour éviter de devenir gros ? nous voyons l’utilité de ce métaprogramme !
- Plaisir/obligation et Possibilité/Nécessité : 2 métaprogrammes assez proches et faciles à comprendre. Faisons-nous les choses par plaisir ou par obligation ? Parce que nous pouvons les faire ou parce qu’il faut que vous les fassiez ?
- Passé/Présent/Futur: Un autre métaprogramme bien connu, dans différents courants de développement personnel mais sans jamais le nommer comme tel. On entend souvent qu’il faut vivre au présent pour être heureux (ce qui est discutable), mais nous, nous vivons plutôt au passé, au présent ou au futur ? Quelqu’un qui vit dans le passé pourra se montrer nostalgique, quelqu’un dans le futur pourra en oublier totalement le présent alors que celui qui vit exclusivement dans le présent aura de grosses difficultés à prévoir les choses, à avoir des objectifs.
- Créatif/Processus: Quand nous suivons une recette de cuisine, laissons-nous libre court à notre créativité ou alors, suivons-nous scrupuleusement la recette, le processus ?
- Global/Spécifique: En gros, est ce que nous nous attachons au détail ou alors est ce que nous préférons aborder les choses dans leur globalité ?