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LA FLEXIBILITE COMPORTEMENTALE

En PNL, la flexibilité comportementale se définit par capacité à modifier son comportement  autant de fois que nécessaire pour atteindre le résultat souhaité. Il faut en quelque sorte devenir un caméléon. Cette qualité est indispensable au bon communicant qui doit être capable à la fois de créer du lien en faisant preuve d’empathie avec ses interlocuteurs, mais également de prendre de la distance dans certains moments pour incarner, revêtir une stature

1.Qu’est-ce que la flexibilité comportementale ?

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Lorsque nous sommes capables de déceler les changements qui s’opèrent dans nos systèmes de représentations entre un état subit et un état désiré objectif  alors nous pouvons modifier ces sensations pour coder nos expériences afin de parvenir à l’état désiré. Toutefois, le résultat obtenu peut ne pas être immédiat voire être différent de celui désiré. Tandis que bien des personnes auront tendance à prôner la persévérance aveugle et la reproduction des automatismes, la PNL recommande plutôt de changer de comportement. La flexibilité comportementale désigne la capacité d’un individu à changer de critère lors de l’analyse d’un stimulus, ou de point de vue lors de l’analyse d’un problème. Dans les tâches de classification, un ensemble d’objets peut être subdivisé en fonction de divers critères. Par exemple, selon la couleur, ou selon la forme, ou selon la taille, etc…

On peut soumettre des individus à deux tâches successives: pour la première, le critère sera, par exemple, la forme, tandis que pour la seconde, la forme n’a plus d’importance, et c’est la couleur qui est le critère. Ainsi, la capacité des individus à passer aisément d’un critère à un autre définit leur flexibilité cognitive  Dans la résolution d’un problème, l’individu doit souvent essayer plusieurs critères de classification, soit du problème tout entier, soit des éléments qui y jouent un rôle. La flexibilité correspond également au caractère d’une conduite susceptible de changements adaptatifs. Aussi, la flexibilité comportementale se mesure par les changements liés à des différences de situation, ou liés a temps quand une situation perdure. Elle peut prendre des formes diverses:

  • Le changement de réponse manifestant un gain: cela se produit dans les apprentissages.
  • Le changement de stratégie.

Par ailleurs, on a montré que les changements de stratégie, qui témoignent d’un choix, sont possibles très tôt et qu’ils permettent de surmonter parfois des contraintes dues à l’immaturité. Ainsi, chez le nouveau-né dont la poursuite visuelle est saccadique, avec un pas de saccade rigide, une augmentation du nombre des saccades permet de garder une cible en vue plus longtemps. Les études dites procédurales ont montré que dans les tâches de sériation, dans les épreuves de conservation et dans les jugements de correspondance, des individus de même âge empruntent des démarches différentes pour accéder à des résultats identiques. La consistance intra-individuelle des choix stratégiques, dans des situations de même nature, indique qu’il ne s’agit pas de fluctuations aléatoires.

2. Flexibilité comportementale: Comment et pourquoi être flexible ?

la flexibilité comportementale

Tout simplement en utilisant les techniques PNL que nous connaissons déjà : l’observation et la calibration Ainsi, en nous approchant trop près de notre interlocuteur (frontières physiques et/ou psychologiques), celui-ci va nous envoyer des signaux indicateurs de son malaise nous informant que notre intrusion le dérange (ce sont ces signaux que vous devez calibrer – repérer : détournement du regard, mouvement du corps  vers l’arrière ou le côté, modification de la couleur de la peau…).
Il nous faut donc nous adapter en prenant une distance plus confortable pour celui que cela dérange afin de ne plus nuire au rapport et à la relation.

Être flexible en PNL c’est également apprendre à arrondir les angles. Nous sentons qu’un conflit  risque de se produire avec notre conjoint ou notre collègue ? C’est le moment de faire preuve de flexibilité en arrondissant les angles. Cela ne veut pas dire que nous allons renoncer à notre point de vue mais rappelons-nous que la communication est l’art d’ouvrir les portes et non celui de les refermer. En voulant convaincre l’autre, nous sachons qu’il y aura alors un con et un vaincu (con-vaincu).

L’idée en PNL est au contraire de chercher à se mettre à la place de l’autre pour adopter un court instant son point de vue. Et puisque nous avons fait la démarche d’essayer de le comprendre vraiment, il y a de fortes chances que notre interlocuteur en fasse autant. En changeant de regard, nous ouvrons les portes de la relation. Nous  apportons une énergie positive et constructive, un peu de génie, et nous mettons ainsi l’autre en position d’en apporter aussi… nous  avons ainsi toutes les chances de désamorcer le conflit naissant et de trouver une solution ou un accord gagnant-gagnant.

Nous l’avons compris, la philosophie de la PNL indique que si quelque chose ne nous convient pas, nous devons changer. Et nous devons renoncer à l’idée de vouloir changer les autres. Je sais, le changement fait souvent peur. Mais, selon le principe qu’un « petit clic vaut mieux qu’un grand choc », nous sachons qu’il ne s’agit souvent que d’un tout petit changement et que celui-ci peut avoir un grand effet qui aura pour conséquence de transformer radicalement une situation.

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