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LA GESTION DE L’ANXIETE

Le niveau d’anxiété et de stress ressenti est souvent relié à la manière dont nous faisons la gestion de l’anxiété et interprétons les évènements de notre vie (ex.: suite à un résultat plus faible à un examen, nous pourrions nous dire «nous allons échouer notre session, c’est certain»). Un discours intérieur composé d’inquiétudes, d’anticipations négatives ou de dévalorisations crée de l’angoisse et du stress. Ce type de pensées survient la plupart du temps de façon automatique à notre esprit, sans toujours tenir compte de tous les éléments de la situation. C’est pourquoi il est nécessaire de considérer nos perceptions dans le contrôle de l’anxiété et des émotions négatives en général.

1. Gestion de l'Anxiété et la PNL :

la gestion de l'anxiété

L’anxiété peut être un état normal, pour la personne confrontée à des situations particulières, comme l’inquiétude pour un proche, un environnement plus ou moins hostile, l’approche d’un rendez-vous ou d’un examen important, la crainte de la perte d’emploi, un divorce … Dans ces situations, avec une bonne gestion de l’anxiété, elle disparait généralement lorsque la « période difficile » est passée. A dose très raisonnable donc, l’anxiété peut constituer une « énergie utile » qui va aider à faire face à la situation en contribuant à mobiliser les ressources afin de trouver les solutions les plus adaptées.

L‘anxiété devient vraiment un handicapante ou une pathologique lorsqu’elle devient disproportionnée et subsiste au-delà de la situation qui l’a créée. Elle peut ainsi évoluer vers une anxiété généralisée ou angoisse, diffuse, plus ou moins permanente, et non liée aux évènements ou à l’environnement. Elle va rendre difficile les tâches quotidiennes, parfois provoquer des symptômes, qui pourront être très invalidants, comme des palpitations cardiaques, une boule douloureuse dans la gorge, des sueurs, insomnies, peurs panique … qui accompagnent souvent une crise d’angoisse ou état de panique.

Un praticien de la PNL va également constater que ce trouble est très souvent lié à l’anticipation de l’avenir, à court ou long terme, en l’imaginant de manière négative. Si je vois la mort comme un gouffre ou le noir … je me sens mal). C’est cette anticipation négative qui crée l’anxiété ou la crise de panique. Encore l’imagination. Cela peut également correspondre à la crainte de voir se reproduire une situation difficile déjà vécue, par exemple de violence du passé.  Ici également, une anticipation négative.

En utilisant le mode de questionnement de la PNL , nous constatons que ce n’est pas la situation elle-même qui est anxiogène, et la vraie responsable, mais la place que nous lui donnons, les commentaires que nous en faisons et les conséquences que nous en imaginons. La meilleure preuve, c’est que d’autres personnes seront tout à fait à l’aise face à la même situation.  C’est donc notre propre réaction face à la situation qui crée anxiété ou angoisse. Albert Einstein disait : « Dans une opposition entre la volonté et l’imagination, c’est toujours l’imagination qui l’emporte ».

2. Gestion de l'anxiété: La Crise d’Angoisse ou Attaque de Panique:

la gestion de l'anxiété

Une crise d’angoisse est une condition dans laquelle une personne ressent soudain une peur intense, en général pendant un moment relativement court. La peur peut avoir une cause évidente, comme le fait d’être pris dans une situation dangereuse, mais la plupart des gens s’attendent à ressentir de l’angoisse dans ce genre de situation et de faire de la gestion de l’anxiété. Ainsi, l’expression « crise d’angoisse ou anxiété » est communément utilisée pour décrire une situation dans laquelle la personne ne court aucun danger physique, mais ressent néanmoins une peur et une anxiété intense.

Une crise d’angoisse est très différente de simplement se sentir un peu anxieux avant une situation potentiellement stressante. Il y a des symptômes physiques comme le fait de se sentir nauséeux ou étourdi, des troubles de la vue, un engourdissement des membres, des palpitations cardiaques, une douleur à la poitrine et le souffle court. La première fois qu’une personne subit une crise d’angoisse, elle va très souvent appeler les urgences, pensant avoir une crise cardiaque ou convaincue qu’elle est en train de mourir pour une raison inconnue. Dans d’autres cas, certaines personnes pensent être en train de devenir folles.

Les crises d’angoisse sont extrêmement pénibles et c’est pourquoi il faut absolument apprendre à les gérer. Si nous nous demandons ce qu’est une crise d’angoisse, nous nous posons sûrement d’autres questions, par exemple comment se remettre d’une crise d’angoisse et éviter que cela ne se reproduise. C’est à ce genre de questions que réponde les Programmes de Coaching que nous offrons  :  La première étape est de comprendre que les crises d’angoisse ne sont pas quelque chose dont il faut avoir honte.

Ce sont des réponses naturelles, bien que excessives, à des situations stressantes. Nos corps sont programmés pour répondre aux situations menaçantes par la peur, une énorme montée d’adrénaline et un désire écrasant d’attaquer ou de fuir- c’est ce qu’on appelle la réaction « combattre ou fuir ».

3. Gestion de l'anxiété: Maîtrisons nos Inquiétudes !!!

la gestion de l'anxiété

L’anxiété peut être générée par des inquiétudes, c’est-à-dire des pensées concernant des éventualités négatives (ex : nous inquiéter de ne pas trouver d’emploi à la fin de vos études, de ne pas être admis ou admise à un programme contingenté). Le point de départ des inquiétudes est l’incertitude qui se manifeste souvent par : « qu’est-ce qui arrivera si… », « tout d’un coup que… ». Plus la certitude d’être en danger est grande, plus nous serons anxieux ou anxieuse. Ces pensées renvoient également à l’incapacité de réagir si la « catastrophe » appréhendée survient. Comme les inquiétudes sont des hypothèses sur ce qui pourrait arriver – et non des faits -, il importe de tenter de les évaluer afin de contrôler votre anxiété. Prenons un papier et un crayon, notons nos différentes inquiétudes et tentons de répondre aux questions suivantes. Cet exercice nous permettra d’identifier la véracité de chaque inquiétude, d’évaluer la probabilité qu’elle se réalise et d’en évaluer les impacts réels.

  • Qu’est-ce que je crains ? Quels sont les faits qui alimentent cette inquiétude ? Quels sont ceux qui ne la supportent pas ? Quel est le pire qui puisse arriver ?
  • Quelle est la probabilité que cela se réalise ?
  • Si ce que je crains survient, quelles seront les conséquences pour moi, pour mon avenir? Dans quelle mesure ces conséquences seraient-elles tolérables ?
  • Ai-je déjà vécu une situation semblable, ou d’autres l’ont-ils déjà vécue ? Qu’est-il arrivé ?
  • Comment pourrais-je envisager cette situation dans un an ? dans cinq ans ?

Les inquiétudes peuvent miner notre capacité de profiter du moment présent. Tentons de nous concentrer sur le processus et non uniquement sur le but que nous voulons atteindre. Parfois, une tendance à ne regarder que le but amène à vous sentir submergé, submergée devant l’ampleur du travail à réaliser et génère des doutes, orientons notre attention sur le processus et les étapes pour atteindre notre but éveille des questions plus stimulantes :

  • Que dois-je faire maintenant pour augmenter mes chances de réussite ?
  • Dois-je débuter par ceci ou cela ?
  • Quelles ressources puis-je solliciter pour m’aider ?

La gestion de l’anxiété et du stress passe par le contrôle de nos perceptions face à nous-mêmes et face aux évènements. Agissons lorsque nos pensées et nos attitudes provoquent de l’anxiété et des émotions négatives : nous en sortirons gagnant, gagnante… et souvent plus calme !

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