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LA MODÉLISATION EN PNL

La modélisation des comportements est au cœur de la PNL  et elle permet de  » cartographier  » les processus qui produisent efficacité, bien-être ou succès, puis de les reproduire en tout ou partie, en fonction des objectifs personnels de chacun. Face à un individu qui réussit quelque chose mieux que nous, nous pouvons soit nous contenter d’éprouver de l’envie, soit tenter de comprendre comment il y parvient, grâce à la modélisation de son comportement. Il s’agit de découvrir et d’analyser les stratégies mentales mises en œuvre telles qu’exprimer par le langage verbal et non verbal utilisé. Nous souhaitons apprendre une compétence d’une personne que nous connaissons ? Modéliser permet de mettre en évidence les étapes et les stratégies cognitives importantes et cohérentes dans une compétence.

1.Connaitre la modélisation en PNL :

la modélisation en PNL

La modélisation en PNL est une méthodologie d’auto-apprentissage, qui ne repose pas sur un savoir théorique mais sur l’identification et la formalisation de la « structure d’une expérience subjective » et son utilisation dans différents contextes. Aucune autre méthode psychologique ne semble proposer une méthode de modélisation comme le fait la PNL. L’apport majeur de la PNL au coaching est celui de la modélisation. Le coach va aider son client à aller chercher autour de soi ou en soi la ressource nécessaire à la réalisation d’un objectif, modéliser cette ressource, puis la transférer dans le contexte où elle fait défaut. Si la PNL propose des techniques de communication, d’apprentissage et de changement issues de la modélisation, elle enseigne également à modéliser de façon à devenir autonomes dans les apprentissages nécessaires à une évolution. Apprendre sans cesse est certainement devenu un des facteurs clé de l’adaptation des individus et organisations aux mutations du monde, comme de leur réussite.

Dans certains domaines techniques, les savoirs sont vites périssables et ont besoin d’être renouvelés rapidement. L’enjeu professionnel de l’apprentissage est celui de la performance et de l’employabilité actuelle ou future. Sans un mode d’actualisation rapide de nos apprentissages, il n’y a pas d’adaptation aux nouvelles exigences professionnelles, il n’y a pas de changement possible de métier ou de fonction. La modélisation en PNL a certainement beaucoup à apporter dans ce domaine.

2.Les 4 sens de la modélisation :

la modélisation en PNL

La modélisation est une nominalisation souvent associée au langage de la PNL, dont la signification peut être diverse, quatre significations au terme modélisation sont distinguées :

  • La modélisation comme processus de construction de notre modèle du monde :c’est désigner « l’ensemble des processus par lesquels les êtres humains construisent leurs modèles du monde ». Ces processus, la généralisation  et la distorsion ) interviennent dans l’élaboration de nos représentations et sous-tendent l’ensemble de nos comportements.
  • La modélisation comme logique intellectuelle d’organisation de la recherche les scientifiques ont cherché à « modéliser la structure et le fonctionnement des phénomènes étudiés en suivant une démarche et des règles bien déterminées » ; « De tels choix impliquent qu’à des fins de contrôle et de réajustement, on opère un va-et-vient constant entre théorie, formalisation, observation empirique et validation, en parcourant avec rigueur l’intégralité du processus ». C’est une démarche suivie par exemple pour le Méta-modèle et le Milton-modèle.
  • La modélisation comme méthodologie de recherche. : une pratique de recherche à été utilisée et impliquait l’articulation de deux sortes de modélisation: « une modélisation d’ordre mimétique, qui requérait la reproduction à l’identique des pratiques de leurs thérapeutes modèles en combinant une observation, apprentissage par imitation et simulation, questionnement actif par le Méta-modèle, validation in-vivo par l’expérimentation » ;  « L’autre d’ordre formel, qui assurait la mise en mots et la formalisation de ces expériences à l’aide de distinctions, de concepts et de procédures tantôt crées sur mesure, tantôt venues d’autres disciplines. Et ce n’est qu’après cela qu’ils passaient à la mise à l’épreuve en groupe.

Cette méthode systématise ce que de nombreuses personnes font de façon intuitive lorsqu’ils cherchent à saisir « de l’intérieur, les processus qu’un individu met en œuvre pour arriver à une conduite donnée.

  • La modélisation comme processus d’apprentissage : La PNL parle aussi de modélisation pour désigner le processus par lequel on permet à un individu de « transférer une ressource ou une compétence qu’il a déjà dans d’autres contextes ou d’autres parties de personnalité ». C’est une modélisation pour « apprendre à apprendre ». C’est par exemple ce que l’on fait lors d’une analyse contrastée d’un TOTE en situation d’efficacité ou d’inefficacité (modèle de R. Dilts) ou lors d’un « Générateur d’un comportements nouveaux »

3. Les étapes de la modélisation :

Les étapes de la modélisation se présentent comme suit :

  • La perception de la connaissance: Avant de commencer à modéliser, il vaut mieux se demander ce que l’on souhaite modéliser en particulier et comment nous percevons cette compétence. Lorsque l’on est consciemment compétent, on peut enseigner aux autres comment on fait tel ou tel chose. Et peut-être que dans le domaine dont nous souhaitons nous améliorer nous réalisons déjà des choses parfaitement. Et là nous sommes peut-être inconsciemment compétents et nous pouvons déjà faire une recherche pour répéter les résultats que nous réalisons dans le but de faire un transfert. Tout de même attention, si nous demandons aux mille pattes par quelle patte il commence pour avancer, il risque de se les emmêler. Il n’est donc pas toujours intéressant d’avoir conscience de ses compétences. Ça l’est uniquement si vous souhaitez réaliser un transfert.
  • La préparation Ici nous allons choisir une compétence à modéliser et choisir la personne et le contexte. Par exemple, si nous souhaitons apprendre à réaliser de bonnes présentations orales, nous commençons par rechercher la personne qui maitrise cette compétence. Puis nous lui proposez un contexte dans lequel nous pourrons apprendre, par exemple proposer à la personne de faire une démonstration.
  • Observer une première fois: Lorsque la personne réalise la démonstration, nous allons simplement l’observer en oubliant tous ce que nous savons sur cette compétence. Il s’agit là de « vider sa tasse » et lorsque l’on a déjà des bases dans un domaine ce n’est pas évident. Le but est d’enregistrer des informations de manière inconsciente.
  • Soustraire : Le processus de soustraction vise à mettre en évidence les étapes importantes pour créer une séquence clé. Ici les étapes importantes peuvent se situer dans les différents éléments que j’ai listé plus haut : Les comportements, Les stratégies cognitives, La linguistique (langage utilisé)
  • Finaliser : Après avoir obtenu une liste d’informations importantes, nous allons élaguer les étapes pour ne retenir que celles qui sont pertinentes et cohérentes avec la compétence. Si par exemple, la personne choisie porte toujours une chemise à carreaux lorsqu’elle fait une présentation, on est d’accord ce n’est pas cohérent. Dans le sens où ce que nous avons relevé doit avoir un impact significatif sur le résultat de la compétence.
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