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LE LANGAGE NON-VERBAL

Expression du visage, posture ou attitude gestuelle… Le Langage non verbal  se rapporte à tous les éléments d’un échange qui n’ont pas de lien avec la parole.

1.Le Langage Non Verbal :

le langage non verbal

En matière de communication, il y a les mots – appris, compris, maîtrisés, choisis – énoncés consciemment, et il y a tout ce qui habille et anime ces mots : le Langage non verbal composé de maints éléments – conscients ou non. Ce langage a priori anodin parle pourtant bien plus que nos simples mots.

Le Langage non verbal correspond à l’expression du visage et aux postures du corps que l’on adopte : c’est le langage du corps. Le langage non verbal et le langage paraverbal (communication vocale) ne sont pas toujours congruents avec le langage verbal. On peut signifier silencieusement, ou dans le ton utilisé, par exemple, le contraire de ce que l’on dit à haute voix. Par exemple, Gregory Bateson, filmant une interaction entre une mère balinaise et son enfant, avait relevé qu’elle attirait son enfant par la parole, tout en le repoussant par un geste.

La communication non-verbale est une mine d’information pour ceux qui s’y intéressent. De nos jours, nous attachons beaucoup d’importance à la parole, mais le langage des gestes est tout aussi riche. Une personne connaissant les codes du non-verbal les déchiffrera chez vous mais aussi chez lui-même. Le timbre de la voix, la démarche ou encore votre façon de rire sont autant de signatures personnelles qui n’appartiennent qu’à vous.

2.Pourquoi déchiffrer le langage Non- Verbal ?:

le langage non verbal

Comprendre le Langage non verbal ou synergologie n’est pas simple. Il faut arriver à décoder le message qu’envoie votre interlocuteur sans utiliser la parole. Qu’il vous inonde de mots ou qu’il se fasse plus discret, sa gestuelle est importante. Elle véhicule des informations importantes.  Une personne capable de déchiffrer le Langage non-verbal de son entourage est disposée à une plus grande empathie et a une intelligence émotionnelle  forte.

Nous sommes d’ailleurs incapables de bien communiquer  si nous ne sommes pas capables de voir les messages non-verbaux, consciemment ou inconsciemment. Quand on est amené à réfléchir sur ce qu’on voit tout autant que sur ce qu’on entend, on peut avoir des relations plus pertinentes, une présence et des relations plus profondes. Le non-verbal est donc un moyen d’améliorer ses relations, mais pas que…

Le non-verbal permet également d’améliorer sa communication. Comment ? En vous exprimant avec les bons gestes au bon moment. Pour cela, un entraînement est nécessaire. En faisant des gestes appropriés, il est possible d’améliorer son charisme et la façon dont on est perçu. L’image est aujourd’hui tellement importante que la question de son amélioration ne peut être mise de côté. Ainsi, pratiquer les bons gestes peut aider à mieux se faire écouter et respecter. En résumé, le langage du corps mérite de s’y attarder car il permet :

  • Une meilleure connaissance de l’autre ;
  • De meilleures relations avec les autres ;
  • Un meilleur impact sur les autres.

3.Le Langage Non Verbal : Expressions et Gestes :

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L’expression émotionnelle et les gestes d’auto contact regroupe différentes catégories de manifestations corporelles en deux grands ensembles : · Les expressions du corps qui ne relèvent pas de l’intention de communiquer, largement préconscientes. Ces expressions apportent des informations importantes sur les interactions et les contextes de la communication. Ce sont les expressions émotionnelles et les gestes d’auto contact (appelés aussi extra-communicatifs) · Les gestes rythmiques et référentiels qui accompagnent la pensée, illustrent le discours, ou même le remplacent.

  • Les expressions faciales : Les modèles d’expressions humaines instinctives sont pour certains chercheurs considérés comme universels, identiques à la base (sauf le mouvement de l’affirmation-négation qui diffère selon les cultures). On ne peut (encore ?) prétendre scientifiquement établir une sorte de grammaire des expressions et de la gestuelle humaine. Si une émotion est évoquée mentalement, ou oralement, elle s’accompagne de l’expression faciale de cette émotion (échoïsation). Celle-ci est perçue par le partenaire de l’interaction, qui éprouve alors cet état affectif (mimétisme). L’interaction se synchronise, par des mouvements et postures partagées (exemple : bâillement contagieux).
  • Les gestes autocentrés ou d’auto-contact : L’expression du visage, accompagnée de gestes d’auto-contact peut montrer une activité mentale : une réflexion, une préoccupation (main soutenant le menton, sourcils froncés). Les gestes d’auto-contact et assimilés (se gratter, se toucher les cheveux, tripoter un objet, réajuster ses lunettes…) ont une utilité : ils permettent au locuteur de se donner une contenance, d’évacuer des tensions, de gérer l’émotion. Il ne faut donc pas chercher à les contrôler totalement, ce qui vous donnerait alors une posture rigide, impersonnelle, peu naturelle.
  • Les gestes rythmiques : Les gestes rythmiques, ou prosodiques ou « bâtons » battent la mesure de la « locomotion mentale ». Ce sont des mouvements semi-conscients impulsés par la parole (mouvements des mains ou des bras, des doigts, de la tête, des sourcils, de la posture). Ils peuvent être amples, centrifuges, ou au contraire près du corps, courts, centripètes. Plus conscients, ils peuvent servir l’intention rhétorique de communiquer, s’ils accompagnent le soulignement de certaines syllabes.
  • Les gestes de désignation ou déictiques : Les déictiques sont des expressions langagières qui renvoient au contexte spatial et temporel d’une situation de communication (ici, là-bas, là derrière, tout de suite…). Les gestes « déictiques » désignent, indiquent (index, bras permettant de pointer, mais aussi mouvement plus discret du menton…). C’est un fléchage visuel qui permet de diriger l’attention des interlocuteurs dans le sens indiqué, mais qui peut aussi autoriser à agir ou à parler (attribution des tours de parole par l’enseignant ou l’animateur, régulation de la circulation par l’agent de la circulation).
  • Les gestes iconiques et les gestes de mime : Contrairement au langage qui est arbitraire, l’indice et l’icône entretiennent une relation avec le référent. Ce sont des signes dits « motivés ». De la même façon, les gestes dits « iconiques » et les gestes de mime entretiennent une relation visuelle et spatiale avec les informations qu’ils représentent. Les gestes iconiques peuvent dessiner un objet dans l’espace, représenter une configuration spatiale, ou simuler un geste à partir d’un objet invisible (« on se téléphone » ? /main près de l’oreille ; vous avez du feu ?/geste d’allumer un briquet).
  • Les gestes pantomimiques : C’est la gestuelle de tout le corps (et non simplement des mains et du visage) qui est impliquée dans la pantomime, qui est une représentation analogique d’une action.
  • La langue des signes : Cette langue mobilise des mimiques faciales, des gestes iconiques et pantomimiques, mais aussi des codes intrinsèques.
  • Les gestes emblèmes : Les gestes qui peuvent remplacer les mots (mais ils peuvent aussi être accompagnés de façon redondante, de mots) sont appelés « emblèmes » (exemple : pouce dressé devant soi vers le haut, bras d’honneur …). Ces signes gestuels ne sont pas tous universels. : ils peuvent être différemment interprétés selon les cultures, et même au sein d’une même culture nationale.
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